Quand la presse touche du doigt les nouvelles technologies
Le passage des « journaux-papier »
au digital n’était pas évident tant le geste d’acheter et de déplier son
journal était devenu banal, un rituel
quotidien. Certaines personnes gardent encore le besoin de conserver un rapport
digital au sens premier du terme avec leur journal.
Se moderniser coûte que coûte
Ce ne sont que grâce à internet
et aux dernières avancées technologiques que ce changement a pu s’opérer. Les Smartphones et les tablettes tactiles garantissent en effet la possibilité à tous les
utilisateurs de pouvoir consulter la presse
« online » à tout moment, en tout lieu, moyennant généralement un coût
inférieur à celui de l’achat de journaux ou revues spécialisées. Cela a donné un nouveau souffle à la presse
permettant sa consultation par tous sous une forme davantage en corrélation
avec le monde dans lequel nous vivons. En outre cette évolution s’insère dans
un cadre écologique : elle contribue grandement à la réduction des tirages papiers. Les grands journaux
l’ont compris et ont rapidement lancé leurs propres applications téléchargeables
sur les plates-formes mobiles
rendant ainsi leur contenu consultables en quelques clics.
Théoriquement, le passage du papier aux supports numériques est bénéfique tant à la presse payante qu’à la
presse gratuite en raison de la suppression des coûts d’impression et de
distribution. Cependant, il s’avère que la presse gratuite a su en bénéficier
davantage et plus rapidement. C’est bien la presse gratuite pour qui le bénéfice de cette évolution aura été le
plus profitable puisque le passage au digital n’a pas nécessité pour elle une
restructuration complète, le licenciement d’une partie du personnel, la fin de
partenariats avec les points de vente.
Du « fast-reading » au
« fast and furious clicking »
Un autre avantage que procure la presse numérique : l’ergonomie. Cela prend tout son sens
lorsque l’on sait où et comment les
français lisent leurs journaux : le matin dans le bus, le métro, le
tramway. Des lieux où la place vient à manquer, où étaler son journal n’est ni
vu d’un bon œil ni confortable.
De plus, dans un monde où l’information évolue constamment,
le support papier ne permet que la
sélection d’une partie de l’information à diffuser chaque jour, non modifiable
avant la parution de l’édition
suivante. Tandis que le digital garantit un accès constant à une large masse
d’information ainsi qu’une rapidité d’adaptation permettant de fournir aux
lecteurs les nouvelles les plus fraîches par le biais de mises à jour à tout moment, ainsi que d’éditions spéciales pour couvrir des faits imprévisibles.
La presse obéit-elle au doigt… Ou à
l’œil ?
Si ces nouveaux moyens de consultation de la presse écrite constituent de formidables
possibilités de renouvellement, ils pourraient à terme devenir une menace avec
le passage du texte à l’image et aux séquences vidéo. Force est de constater
que l’avènement de la télévision a d’ores et déjà absorbé une
grande partie de la population au détriment des livres et de la lecture. Si un tel changement venait à
se produire, cela pourrait signifier la disparition de la presse écrite.
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